J'ai commencé à donner cours de diato il y a longtemps, dans les années '80, et à cette époque il fallait tout inventer : la pédagogie, le système d'écriture, trouver des accordéons, bref : chacun se débrouillait dans son coin comme il pouvait.
L'idée s'est répandue, portée par quelques profs de diato volontaires, qu'il fallait unifier le système d'écriture, partager ses expériences pédagogiques... de là est né le C.A.D.B..
Voilà comment je règle les bretelles d'accordéon de mes élèves :
Je règle la hauteur en tenant compte de leur morphologie, en leur faisant mettre la main posée sur l'accordéon pouce levé.
Le pouce doit arriver sous le menton (sans tricher, la tête droite).
La courroie de gauche doit être plus courte que la courroie de droite (si vous vous demandez pourquoi, allez faire un tour ici).
Voilà le résultat : le diato tenu à cette hauteur va naturellement faire mettre l'avant-bras droit proche de l'horizontale (je vous rappelle : pas le coude le long du corps, voyez ici ! )
Ben dis donc, il ne sourit pas beaucoup, mon modèle...
Notez les "chaussettes" sur les bretelles en-dessous, pour protéger le soufflet et la caisse...
Du coup, naturellement l'avant-bras gauche sera lègèrement remontant, c'est l'effet
recherché.
Pourquoi ? Parce que du coup, le "petit doigt" va se trouver avantagé par cette position, et que vous pourrez utiliser bien plus facilement tous les doigts de la main gauche - main gauche qui, comme son nom l'indique, est généralement plutôt gauche - lisez malhabile.
Que tous les gauchers qui, eux, ont une main gauche habile, me pardonnent.
Du coup, c'est facile de jouer avec le petit doigt aux basses, la position de la main droite est optimale - comme par exemple ici pour faire des accords.
Même aux basses, utiliser le petit doigt sur la basse du bas en même temps que le bouton de soupape tout en haut avec le pouce ne nécessite plus d'avoir des doigts arachnéiques (à vos dicos, les amis ! )